....l'image latente....
C'était avant. Le ciel bas et lourd pesait comme un couvercle. L' immense toile, retenue par quelques liens, ne tentait pas les noires factions, encore. C'était avant les nuits folles. Le système semblait si bien rodé. Pourtant.Si bien huilé. Mais ils...
Résonance Un silence d’outre-tombe, partout. Par à-coups résonne. Un jeu d’ombres momifiées et de fantômes ondulant entre les colonnes solides. Les idées réfugiées sous un chapeau sans bord, il est passé près des pierres silencieuses et non muettes. Puis...
S'alignent les kilomètres. Le jour commence à se lever ; le ciel, à l'Est, s'éclaircit. Ce jour-là j'ai un rendez-vous avec le lever du soleil. Il attendra la dernière courbe du chemin pour paraître. Cette fois, l'astre n'en finit pas de se lever. Celà...
Bienvenue dans cet espace, où s'égrainent mes explorations photographiques. Ma photographie questionne les espaces urbains, et plus largement les Traces que notre humanité inscrit, coûte que coûte, dans son environnement. Art , Architecture, s'insèrent...
Suivez le guide! ..
Ses pas luisent sur les nervures du marbre. Dix. Un claquement sec dans la nuit froide. D i x . . . . . L'image mit tant d'années à se réveler, que l'homme, au bout du compte, n'était plus qu'un souvenir de lui-même. Aspiré. .
Allons. Encore un instant. doucement. .
La créature mécanique, plusieurs nuits d'affilée, s'était immiscée dans mon esprit. Elle se tenait maintenant là, face à moi. Impassible. Et semblait se jouer des désillusions du frêle être qu'elle gardait. Captif. .
Elle fait le pli final. Et chuchotte : J'écrirai la paix sur vos ailes et vous volerez autour du monde pour que les enfants ne meurent plus de cette façon Une d'elles s'est posée sur mon ginkgo. .
Au milieu des tours noires encore, je m'étais volontairement égaré. Pour se protéger, il avait laissé son esprit. Ailleurs. En errance, mes yeux tombèrent sur l'absence insistante de son regard perçant. .
Au petit matin il est posé sur la pierre froide, le soleil fait fondre un cristal de neige sur son bec. Le héron blanc étend ses ailes puis s'envole. .
Les nuages de notre enfance s'évertuent à imiter monstres et créatures merveilleuses.... oiseaux des tropiques et cartes d'îles au trésor.... ou bien plumes d'anges et visages bienveillants. Celui-ci affirma sa fière immatérialité. Et disparut. .
Dans une piquante froideur - l'hiver approchait - les hommes des forteresses de verre cotoyaient sans les voir les reliquats altérés d'un autre monde. Les anges eux mêmes en étaient dépassés.
La première vision qu'ils eurent ce jour là. Des signes rouges sur un bloc oublié. Un vrombissement sourd déchirait le silence.
De nos vies d'humains, que guettait-elle? L'air oscillait de chaleur alentour. Au large, une voile filait, mue par les brises thermiques. La vigie immobile, patiemment, attendait que rien ne se passe. Déracinée.
Comme on se lance, choisissant une direction. Quand toutes les directions s'offrent à nous. C'est là que tout commença. J'y reviens. J'y passe. Je transite, comme ces Figures, ces entités. C'est ici que tout celà prit forme. A mes yeux.
C'est en s'accrochant à l'échelle musicale, à la grille électrique, sous haute tension, que ces nuées silencieuses entrent en vibrations. Et ouvrent les voix d'un orchestre en embuscade. Stridantes... .
Au hasard de voyages, du minéral aux architectures de verres, les éléments se rencontrent. Ils se côtoient, m'imprègnent, et peu à peu se complètent. Ces forces, l'une et l'autre trop imposantes ou trop vastes, ne me mettent pas pour autant mal à l'aise....
Toujours plus loin, ils creusèrent jusqu'à l'astre. Pour s'abreuver de lumière. .
De l'enfance ressurgit soudain, et s'extrayant des nuées propres à la rêverie, ce bestiaire dendritique. Qui vibrait dans une poursuite immobile. L'étreinte était imminente.
Tandis qu'ils s'avançaient, ces deux là n'imaginaient pas qu'on pût les suivre. C'est qu'en effet ils entraient à ce moment là, curieux, dans leur monde intérieur. Le sculpteur avait - bien malgré lui - matérialisé la voie de leurs jardins rêvés!
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Photographe autodidacte, Fabien Gaudichau aime partager ces instants cinématographiques capturés au fil de flâneries contemplatives. Il entreprend jour après jour une exploration de l'environnement et du temps dans lesquels il évolue.
